Le mot « potale » vient de « potè » en wallon et désigne au départ un « petit trou ». Par la suite, sa signification évolue pour désigner une niche dans un mur. Les potales ou potèles en wallon, peuvent prendre plusieurs formes (murales, bornes potales) et être construites en divers matériaux mais ont toujours pour but d’abriter une statuette religieuse, qu’il s’agisse de la Vierge Marie ou d’un saint patron local. Souvent, elles sont aménagées au-dessus des portes d’entrée des maisons afin d’assurer la protection de leurs habitants. De par leur valeur historique, les potales sont souvent classées comme appartenant au patrimoine culturel immobilier de Wallonie.
Potale de la tour du logis de la Tour d’Anhaive Cette potale qui n’abrite aujourd’hui plus aucune statuette de saint servait probablement à placer les habitants du logis sous la protection d’un saint ou de la Vierge Marie. |
Potale de la Vierge à l’enfant de l’église Notre-Dame d’Anhaive (Chaussée de Liège, n° 335) |
Potale de la Ferme de Sedent (Rue de Sedent, n° 4) |
Potale de la rue de Géronsart (Rue de Géronsart, n° 30) |
Potale de la rue de Dave (Rue de Dave, n° 176) |
Potale de la Vierge à l’enfant (Rue de Dave, n° 568). |
Potale du Sart-Hulet (Rue du Sart Hulet, n° 43) |
Potale de la rue de la Pierre du Diable (Rue de la Pierre du Diable, n° 3) |
Potale de la rue de la Pierre du Diable (Rue de la Pierre du Diable, n° 68) |
Potale disparue de la rue de la Pierre du Diable |
Potale de la Résidence le Confluent (Rue Mazy, n° 83) |
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Cette borne-potale ou potale sur pied, renferme encore aujourd’hui une statuette réalisée par un artiste local (Chemin des pêcheurs) |