Paul Cauchie
Le Corso fleuri de Jambes n’est certes pas à comparer à la Ducasse d’Ath ou au Carnaval de Binche mais il fait partie du patrimoine immatériel de notre commune. À ce titre, il mérite un intérêt particulier et demande une protection des témoins oraux et immatériels qui le concernent.
Sur proposition du Centre d’Archéologie, d’Art et d’Histoire de Jambes, la Fondation Roi Baudouin a acquis récemment chez un particulier huit bannières du Corso fleuri de Jambes datant de 1952 à 1959. La Fondation met en dépôt permanent ces textiles anciens à la Seigneurie d’Anhaive et en confie la garde au Centre d’Archéologie, d’Art et d’Histoire de Jambes. Au nom du Syndicat d’Initiative et de son CAAHJ, je présente à la direction de la Fondation mes sincères remerciements pour l’attention qu’elle porte sans cesse au patrimoine et pour la confiance qu’elle témoigne à ceux qui contribuent à sa protection.
Ces bannières en soie mesurent 87 cm de haut sur 62,5 cm de large. Elles sont peintes à même le tissu de scènes liées à la localité ou à la manifestation : pont de Jambes, Hôtel de Ville, rue des Acacias, gilles, danseuses, Haïtiennes et bien sûr des fleurs. C’est une peinture naïve sans prétention. Le nom du créateur ou de l’atelier est mentionné dans le bas à droite E. Van Moffaert / Jambes.
Dans la perspective d’une exposition et d’une publication sur Le Corso de Jambes des origines à nos jours, je lance un appel aux Jambois pour vérifier l’existence dans leurs greniers ou dans leurs anciennes malles de documents en lien avec le sujet qui me préoccupe. Je vous en remercie d’avance et vous précise qu’ils seront restitués directement après photographie ou scannage.
Jacques Toussaint,
Président du Centre d’Archéologie, d’Art et
d’Histoire de Jambes