Son occupation au XXe et XXIe siècle
De nombreux propriétaires se succédèrent aux XIXe et XXe siècles.
Lieven Bauwens, par exemple, qui introduisit en Belgique des procédés modernes de tissage du lin, en fit une filature après avoir démoli le cloître et une partie de l’église. En 1820, Théodore Lemielle, futur maieur de Jambes, les
acheta puis les céda au comte de Liedekerke qui les vendit à la famille de Thysebaert-Moncheur, en 1882. Ainsi se termine l’histoire de cette abbaye qui, aux premiers âges de la commune, avait pu lui donner un merveilleux essor.
En novembre 1972, le logis abbatial de 1729, qui abritait un home pour adolescents et qui était connu comme étant le château de Géronsart, a été ravagé par un incendie. Seuls la façade et les murs extérieurs ont survécu.
Après l’incendie, le Château fut reconstruit ainsi qu’un ensemble de pavillons, afin d’y accueillir une structure d’accompagnement de jeunes en difficultés. La grange de la ferme fut aménagée en salle de festivité et restaurant jusqu’à la fin des années 90.
En savoir plus :
Badot C., Jambes autrefois… et aujourd’hui, Namur, 1948, pp. 51-64.
Chainiaux-Garny C., Jambes son passé, son histoire. Publication S.I. Jambes, Namur, 1976
Marchand D., Licencié en Histoire : L’Abbaye Notre-Dame de Géronsart, édité par le Syndicat d’Initiative de Jambes, 1974.
Toussaint J., Le prieuré de Géronsart , dans, Côté Jambes n°41 – 2ème trimestre 2003, pp. 8-9.