Moments troubles

Au début du XIIIe siècle, l’institution connut des moments troubles. En effet, la réunion des monastères de Géronsart et de Lobbes engendra des conflits multiples entre les deux maisons. La discipline des chanoines se relâcha. L’évêque de Liège dut alors se résoudre à dissoudre la communauté et la remplacer par des chanoines réguliers du Grand-Val. C’est à ce moment que de nombreux dons furent faits aux religieux et que les biens temporels s’accrurent considérablement. Le prieuré eut cependant à souffrir de nombreux pillages, des guerres locales (Baudouin de Courtenay1 opposé au Comte et à la Comtesse de Vianden).

Le nombre des religieux était peu élevé. En 1352, l’évêque de Liège fixa le nombre des chanoines à douze. Vers 1430, les moines subirent encore des pertes, à cause des guerres entre l’évêque de Liège et Philippe le Bon.

En savoir plus :

Badot C., Jambes autrefois… et aujourd’hui, Namur, 1948, pp. 51-64.

Chainiaux-Garny C., Jambes son passé, son histoire. Publication S.I. Jambes, Namur, 1976

Marchand D., Licencié en Histoire : L’Abbaye Notre-Dame de Géronsart, édité par le Syndicat d’Initiative de Jambes, 1974.

Toussaint J., Le prieuré de Géronsart , dans, Côté Jambes n°41 – 2ème trimestre 2003, pp. 8-9.

Note
1. Baudouin II de Courtenay (1217-1273) est le dernier empereur latin de Constantinople de 1228 à 1261 et marquis de Namur de 1237 à 1256. C’est aussi le seul des empereurs latins d’Orient à être Porphyrogénète, c’est-à-dire né de parents empereurs. Il est issu de la maison capétienne de Courtenay et est fils de Pierre II de Courtenay, comte de Nevers, d’Auxerre et de Tonnerre et empereur latin de Constantinople et de Yolande de Hainaut