Fin 1960, le Cercle Folklorique Jambois s’attelle donc à la tâche de créer le groupe de danse : il tient sa première réunion officielle le 2 décembre. Le 18e siècle a déjà été retenu comme la période la plus propice pour évoquer les traditions de la localité. Non seulement, cette tranche historique était fort riche, mais surtout, les « Masuirs » y jouaient encore un rôle actif avant de disparaître, en tant que groupe social, au moment de la chute de l’Ancien Régime.

On discute de la composition des costumes ; ils doivent se rapprocher le plus possible de ceux que les petits cultivateurs locaux portaient alors. On aimerait qu’ils soient chatoyants…, mais le travail de la terre incitait plutôt à la sobriété. Dans un premier temps, on songe à vêtir les hommes entièrement de noir, quitte à faire varier la couleur des jupes des dames.

Question musique, on prend connaissance des mélodies authentiques découvertes par Ernest Montellier : les archives de l’Etat namuroises renfermaient le manuscrit original  d’un ménétrier (musicien ambulant) ayant élu domicile à Jambes au 18e siècle, du nom  de Wamdenbril.

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